Fizalis (gcf), Chinese lantern (en), Farol chino (es), Kapsstachelbeere (de)
Son nom vient du grec ‹ phusalis › (vessie).
Cette plante porte le nom d'‹ uchula › au Venezuela et de ‹ tomatillo › au Mexique.
C'est une plante de la famille des ‹ Solanacées › (Solanaceae), famille de la tomate (fiche nº140), de la pomme de terre (fiche nº142), du piment (fiches nº97 et n°143), de l'aubergine (fiche nº16) ...
On appelle communément les fruits « amours en cage », ‹ coquerets ›. et au Québec ‹ cerises de terre ›.
Amérique centrale et du sud.
Terrains secs, calcaires et argileux : haies, bois, vignobles...
Jardins (plante cultivée).
Les physalis sont des plantes annuelles ou vivaces, parfois un peu ligneuses à la base. Il existe entre 75 et 90 espèces, originaires d'Amérique mais dont plusieurs sont cultivées ou naturalisées un peu partout dans le monde.
Les 7 principales sont :
• « Physalis pubescens » originaire du Brésil, appelé ‹ coqueret pubescent ›, ‹ husk tomato (tomate en croûte) ›. Ses fleurs sont jaunes avec cinq taches foncées au centre. Le calice à cinq lobes. Ses fruits non mûrs et ses parties vertes sont quelque peu toxiques.
• « Physalis peruviana, Physalis edulis », dite ‹ coqueret du Pérou › ou ‹ groseille du Cap ›. Le physalis le plus courant, cultivé pour ses fruits comestibles. La fleur est jaune avec des taches marron à rouge. Son fruit jaune au centre de la lanterne, est comestible et a une saveur douce et sucrée.
• « Physalis pruinosa», appelée cerise de terre : ce physalis pousse au Canada. Les tiges buissonnantes atteignent 40 cm et s'étalent largement. D'un diamètre de 1 cm environ, les fruits tombent lorsqu'ils sont mûrs. Ils sont consommés que quelques semaines plus tard car ils peuvent avoir une certaine amertume au début. Saveur sucrée et acide.
• « Physalis philadelphica ou Physalis ixocarpa », appelé ‹ tomatillo du Mexique › : son fruit est comestible, il ressemble à une petite tomate verte recouverte d'un voile qui se déchire à maturité. Le fruit est collant et dégage une odeur de fromage.
« Physalis alkekengii ou alkekenge » : cette plante affectionne les terrains secs, calcaires et argileux : jardins, haies, bois. Elle est très décorative de par ses calices rouge-orangé. Son fruit est toxique lorsqu'il n'est pas mûr, mais comestible à maturité.
• « Physalis franchetii » appelé coqueret de Franchet : plante provenant du Japon et qui est très proche de l'alkekenge. Elle est toutefois plus grande, ses fleurs sont blanches, ses lanternes rouge-orangé. Ses fruits ne sont pas comestibles.
• « Physalis heterophylla », coqueret hétérophylle : Ce physalis pousse à l'état sauvage en Amérique du Nord. Les tiges sont recouvertes de poils longs, les fleurs en forme de clochettes sont jaunes et poussent à l'aisselle des feuilles. Le fruit est vert à jaunâtre à maturité.
En Europe, l'été.
Les fleurs blanchâtres ou jaunes, en fonction de la variété, sont généralement solitaires et poussent dans les aisselles des feuilles.
Les fleurs des physalis laissent place à des calices de couleur orangé à rouge-orangé : ces calices deviennent vessie, une structure gonflée, côtelée, semblable à une lanterne de 2-4 cm de long qui contient la baie jaune ou orange de la taille d'une petite tomate cerise (comestible ou non, suivant les variétés).
Le fruit est mûr en fin d'été.
Physalis.
Le fruit, de la grosseur d’une bille, grossit à l'intérieur du calice en se teintant d'une couleur jaune-orangé.
NB : toutes les variétés de physalis ne donnent pas des fruits comestibles. Seules certaines variétés comme le « Physalis peruviana » (coqueret du Pérou) et le « Physalis ixocarpa » (tomatillo) sont comestibles.
Les fruits non mûrs et les parties vertes de « Physalis pubescens » sont quelque peu toxiques.
Le « Physalis alkekengii » : son fruit est toxique lorsqu'il n'est pas mûr, mais comestible à maturité.
Le physalis se mange d'abord cru : on ouvre les pétales pour trouver au centre le petit fruit rond et orangé.
Ce fruit est doux, très légèrement acide suivant sa maturité.
Le fruit entier, avec son calice resté attaché, est utilisé en pâtisserie : le fruit orangé est alors enrobé de sucre cuit ou de fondant et utilisé comme décor d’entremets ou en mignardise.
Le physalis peut se préparer en confitures, en gelées, en tartes, en clafoutis, en mousse, en décor d'entremets.
Au Mexique, on prépare une sauce verte avec les physalis « tomatillo » cuits avec de l'oignon, de l'ail, des piments, de l'huile, du vinaigre et des herbes aromatiques.